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 ♝ AG WOLFGANG

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MessageSujet: ♝ AG WOLFGANG   ♝ AG WOLFGANG Icon_minitimeMar 26 Avr - 14:26


AG Wolfgang

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MessageSujet: Sous ce ciel éteint.   ♝ AG WOLFGANG Icon_minitimeMar 26 Avr - 14:29


Sous ce ciel éteint.


Venceslas avait négligemment posé sa main sur une rêne et il guidait ainsi le puissant mâle. Curieux, Wolfgang regardait un peu partout mais il restait mesuré dans ses pas, ne s’éloignant jamais trop de son cavalier. Le domaine était plongé dans l’hiver et le jeune homme opta donc pour le manège. Il s’assura que personne ne s’y trouvait et referma la porte derrière eux. Il vérifia que le couvre reins du mâle était bien attaché puis il fixa à son filet la longe qu’il avait pensé à prendre. Il donna du mou au mâle qui se plaça de lui-même autour de lui, sur un large cercle. D’une demande vocale, Venceslas l’installa au pas. D’abord un peu mou, le cavalier déplaça son buste pour l’orienter face à la croupe de l’étalon qui comprit qu’il devait mettre plus d’action dans son allure. Il le fit régulièrement changer de main puis, après peut-être quatre ou cinq minutes, il le mit au trot, d’une simple demande vocale encore.

Si le roux était imposant de par sa carrure, Venceslas avait également pu constater qu’il avait été très bien débourré et que les bases fondamentales étaient largement acquises, ce qui n’était pas pour lui déplaire, au contraire. De nouveau il le fit plusieurs fois changer de main, n’hésitant pas à agiter son stick pour demander au mâle de mobiliser davantage encore ses postérieurs. Wolfgang ne mit pas plus de temps pour faire descendre son mors dans sa bouche et s’arrondir. Dans ces moments-là, le jeune homme prenait un réel plaisir à le regarder. Le mâle dégageait de la sérénité comme de la puissance alors que ses sabots se détachaient avec un surprenant dynamisme du sol. En avant, le mâle se portait comme sans effort. Qu’aurait-il pu craindre d’aborder avec un tel cheval ? Il le fit repasser au pas pour le laisser un peu souffler puis il termina leur bref échauffement en longe par une session de galop. Heureux et sans doute piqué aussi par le froid, le roux partit gaiement, jetant de puissantes ruades et s’en allant dans des embardées. Venceslas se fit plus ferme sans pour autant le contraindre de trop : la soumission viendrait plus tard et le roux n’était pas très patient. Il ne voulait pas le contrarier si tôt.

Il arrêta son étalon et se rapprocha de lui. Il défit la longe et la posa près de l’entrée. Il le ressangla et descendit ses étriers avant de se mettre en selle à l’aide d’un plot : il n’avait pas envie de tirer sur un dos encore si jeune. Il lui suffit d’une pression de talons pour mettre le mâle au pas. Comme il était déjà échauffé, le jeune homme remonta de suite sur ses rênes. Il sentit le roux se raidir et ralentir l’allure. Il força donc ses mouvements de bassin pour le remettre dans un mouvement en avant tout en sollicitant ponctuellement ses flancs en les pressant. Un peu agacé, l’étalon fit plusieurs fois claquer sa queue dans l’air frais. Un sourire étira les lèvres de Venceslas alors qu’il pianotait sur les rênes, cherchant une façon de proposer au mâle de se poser sur sa main. S’il secoua plusieurs fois sa jolie tête en guise de protestation, Wolfgang s’exécuta pourtant.

Ecartant légèrement sa main intérieure, guidant l’épaule de sa rêne extérieure et se servant de sa jambe intérieure à la sangle, Venceslas fit passer son mâle sur de nombreux exercices de voltes et de cercles. Ils prirent d’ailleurs le trot sur une courbe. L’étalon se coucha à l’intérieur mais vigilant, son cavalier ne mit pas longtemps avant de durcir son action de jambe pour le rétablir dans son équilibre. Il préférait ne pas trop user du stick : une bonne réponse à la jambe devrait, à terme, suffire. Sentant qu’il perdait de son allant et le constatant via les glaces stratégiquement fixées sur les murs, le cavalier tenta de le relancer en avant mais eu le droit à l’affront de l’étalon bouffi d’orgueil. Plutôt que de se détendre, le mâle se contracta et prit le pari de fuir en avant.

Wolfgang était encore très jeune, si jeune d’ailleurs que Venceslas n’avait monté que peu d’équidés tels que lui. Il sévit ainsi de suite, fermant ses doigts sur les rênes, se redressant avec vigueur mais continuant de demander au mâle à avancer. Contrarié dans ses mouvements et par l’intervention régulière des jambes de son cavalier, Wolfgang s’encapuchonna, pesant de tout son poids sur les rênes. En réponse, Venceslas tapota doucement mais sûrement le sommet de sa croupe, l’enjoignant de plus d’activité. Perdu, l’étalon réagissait du fait de son jeune âge et donc de son ignorance corrélative en s’énervant. Il tentait de s’échapper en se contorsionnant dans des mouvements complexes mais nuisibles à terme.

N’en pouvant plus de tout le poids qu’il mettait dans les rênes, Venceslas céda finalement, libérant le roux de sa contrainte. Un peu perplexe devant cette fausse liberté, Wolfgang n’eut pourtant pas d’autre choix que de se redresser un peu. Désorienté par ce manque de contact soudain, il vint solliciter de lui-même la main de son cavalier. Venceslas tendit cette fois progressivement ses rênes et l’étalon resta sur sa main. Il caressa son épaule avec douceur et le roux pointa une oreille en avant, comprenant la congratulation. Le couple repartit alors sur des figures simples de manège. Tout était bon à prendre pour un si jeune cheval : s’ils étaient sur la piste, Venceslas l’obligeait à faire les coins. S’ils s’essayaient à un cercle, le jeune homme veillait au grain à la régularité du tracé puis il s’amusait à en faire varier le diamètre, ou en chassant les épaules de son étalon de sa jambe intérieure plus appuyée ou, au contraire, en les ramenant à l’aide de sa rêne extérieure.

Il constata ensuite qu’en plus de la sudation qui assombrissait l’encolure de l’étalon, une épaisse écume blanche coulait de sa bouche. Wolfgang avait bien travaillé et tout son corps le clamait. Venceslas le repassa donc au pas en laissant doucement filer ses rênes. Le roux comprit immédiatement et détendit son encolure. Il ronfla des naseaux quand son cavalier desserra sa sangle et ils marchèrent ainsi, de longues minutes. Le jeune homme le récompensa de longues caresses : il était plus que satisfait de cette séance et il devait reconnaître que cette fois, son jeune étalon caractériel s’était montré plutôt coopératif une fois leur petit bras de fer surmonté.

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Arion
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MessageSujet: Re: ♝ AG WOLFGANG   ♝ AG WOLFGANG Icon_minitimeMar 26 Avr - 14:52


Effectivement monter un jeune cheval ce n'est pas toujours évident et surtout c'est beaucoup de remise en question ! Tu m'as très bien illustré ici Smile apres comme on en avait parlé sur ma CB s'encapuchonner n'est pas, pour moi, un bon signe de travail. En tout cas Wolfgang semble bien plus à l'aise en longe que monté !

Avec ce résumé tu gagnes :
1 point cavalier

1% de complicité
2% de moral
4% soumission
3% trot
1% galop

-5% de forme
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MessageSujet: Lose control.   ♝ AG WOLFGANG Icon_minitimeJeu 5 Mai - 18:02


Lose control.


Son étalon sur les talons, Venceslas prit la direction de la carrière. Depuis plus de quatre jours désormais, le vent était sec si bien que la carrière était praticable. Emoustillé sans nul doute par la perspective de liberté qui s’offrait à lui ou qui du moins semblait s’offrir à lui, le jeune étalon roux piaffait et renâclait bruyamment. Respectueux des hommes pourtant, il restait en arrière de son cavalier, ne tentant jamais rien pour le dépasser. Le duo parvint alors rapidement à la carrière. Deux couples étaient déjà au travail et le jeune homme reconnut sans aucune difficulté l’étalon noir qui franchissait de petits obstacles pour s’échauffer. L’autre équidé était un joli petit hongre palomino qui semblait donner du fil à retordre à sa cavalière : à la moindre occasion, il s’intéressait à autre chose ou faisait mine de prendre peur. La séance s’annonçait compliquée : Wolfgang serait dans une attitude défiante vis-à-vis du noir plus âgé et plus puissant quand il serait sans aucun doute attiré par l’état d’agitation avancé du grand poney. Venceslas n’hésita pourtant pas le moins du monde. Il demanda la permission d’entrer puis, une fois la réponse positive obtenue, il fit s’arrêter son joli rouquin près des lices. Il vérifia son sanglage avant de descendre ses étriers. Il profita d’un plot pour se mettre en selle, préservant ainsi le dos de son mâle.

Il rouvrit les doigts pour laisser les guides filer. Libre dans sa bouche comme dans son encolure, Wolfgang marchait à bonne allure. Il regardait autour de lui régulièrement mais il restait constant dans sa foulée. Son cavalier était attentif à ce qu’il ne précipite pas. De même, s’il arrivait au mâle de se focaliser trop longtemps sur autre chose que sur lui, Venceslas pressait doucement ses talons dans ses flancs. Le mâle tournait alors une oreille vers lui et s’ébrouait avant de reprendre sa marche paisible. Venceslas ne perdit pourtant pas beaucoup plus de temps et il remonta un peu sur ses rênes tout en demandant à son mâle de prendre le trot. Le jeune Hanovrien répondit présent et il prit sans difficulté l’allure supérieure. Son cavalier eut alors à cœur de le mener sur des tracés précis et variés. Les rares fois où ils étaient sur la piste, Venceslas s’arrangeait toujours pour passer dans un coin qu’il demandait alors à son jeune étalon de tracer. Les premières fois, Venceslas dû le demander à grands renforts de jambe intérieure puis le mâle comprit et se montra plus réceptif. Ils croisèrent alors le puissant étalon noir et comme le cavalier le redoutait, son jeune cheval se mit à encenser. Il le concentra à nouveau sur lui mais il dû reprendre le travail qu’ils avaient fourni jusque-là, Wolfgang s’étant complètement démobilisé.

Le couple enchaîna alors les cercles et les tracés rectilignes. Vers la fin de leur détente au trot, Venceslas privilégiait les voltes. Il demandait à son mâle une incurvation plus ou moins généreuse et il s’amusait à lui demander de sortir les hanches ou, au contraire, de les tenir en dedans. Il lui demandait également des variations dans l’allure et rapidement, le roux vint tendre ses rênes, se posant avec légèreté sur la main de son cavalier. Bien équilibré, le roux se portait de lui-même si bien que son attitude était autant confortable pour lui que pour son cavalier. Venceslas continua de le faire ainsi travailler, mobilisant régulièrement et de façon isolée une partie de son corps. Quand le couple embrassait la piste, le jeune homme demandait à son cheval d’étendre son encolure en la sortant largement. Il ouvrait de fait sa main intérieure et à l’aide de ses jambes, il contrôlait alors les épaules qu’il n’hésitait pas à sortir de la piste. Chacun des muscles du jeune étalon était ainsi mobilisé. Le travail qu’il fournissait était cependant physique mais comme la séance était loin d’être terminée, Venceslas le fit repasser au pas en se grandissant et en fermant ses cuisses, ses mains descendant dans le garrot sans revenir jamais à lui. Il lui offrit une caresse et le laissa s’ouvrir un peu tout en prenant cependant garde à ne pas laisser filer ses rênes : Wolfgang était en récupération mais il était hors de question de lui laisser penser que la séance touchait à sa fin.

Après ces quelques minutes de pas bien méritées, Venceslas actionna de nouveau la bouche du mâle en jouant habilement sur les rênes. La première réaction du roux fut de se tendre mais rapidement, il fit descendre son mors dans sa bouche avant de tendre à nouveau ses rênes. Venceslas lui accorda une autre caresse puis il le remit au trot. Il opta cette fois pour un huit de chiffre. Il ne le dessinait pas à chaque passage mais il en profitait pour équilibrer encore le travail de l’étalon. Il le remit en avant, le poussant dans une allure soutenue tout en s’assurant pourtant qu’il ne précipitait pas. Soumis, l’étalon répondait présent à chaque sollicitation. Il ne regarda finalement que peu le hongre, le laissant seul dans ses emportements craintifs. Une fois que le roux fut de nouveau dans son activité, Venceslas lui demanda de reprendre le pas, ce qu’il fit. Le jeune homme recula alors sa jambe extérieure et de sa jambe intérieure, il vint presser le corps de Wolfgang au niveau de la sangle. L’étalon prit le galop après s’être poussé de deux foulées de trop si bien que Venceslas le fit immédiatement revenir au pas. Il réitéra sa demande mais de nouveau, le roux fit une foulée parasite de trot. Le manège se répéta quelques fois : Venceslas demandait, Wolfgang exécutait de bon cœur mais pas parfaitement et il se faisait bloquer.

Le roux se tendit alors et Venceslas le sentit nerveux. Il était pourtant hors de question d’abandonner. Pour le solliciter plus franchement, Venceslas se servit de sa cravache au moment du départ, juste derrière sa jambe et sans frapper, juste en le touchant. Inquiété par le geste, Wolfgang tomba cette fois dans son galop par perte d’équilibre ce qui était pire encore. Venceslas entreprit donc de le remettre une fois de plus au pas mais cette fois, il eut affaire à toute la fougue et la puissance de son roux. Agacé et sans doute apeuré par son incompréhension, Wolfgang se braqua. Il s’enferma de lui-même, plongeant presque sa tête entre ses antérieurs et le dos ainsi rond, il partit en saute-moutons. Venceslas s’était déjà redressé puisqu’escomptant demander le pas et l’évènement lui donna raison. Si son équilibre fut mis à mal, il employa tout ce qu’il avait appris avec les jeunes chevaux et après avoir réussi à lui relever la tête, il se fit lourd dans ses mains et sévère dans ses jambes. Wolfgang obtempéra alors : il s’immobilisa, la tête haute et le souffle court mais il était encore tendu comme un arc. Venceslas ouvrit alors très légèrement ses doigts mais l’étalon repartit au grand trot. Il l’arrêta, avec fermeté et autorité. Il le poussa ensuite mais seulement de son bassin et le roux prit le pas mais il le précipita. Patient mais sévère, Venceslas conserva l’allure pour rebâtir l’attitude de son cheval. Les premières tentatives furent vaines mais à force de temps, Wolfgang céda. D’abord dans son dos puis cette amorce se prolongea naturellement dans sa mâchoire puis dans sa nuque. Venceslas flatta.

Il le remit alors sur un cercle puis plaça ses aides pour un départ au galop. Il sentit le roux se raidir sous lui alors il le maintint au pas et joua sur ses rênes. Wolfgang se décontracta finalement et dans le calme et la simplicité, Venceslas lui intima de prendre le galop. Le poulain parce que finalement, du haut de ses trois ans, Wolfgang n’était rien d’autre qu’un yearling, partit cette fois parfaitement bien. Il était entré dans son galop par prise d’équilibre et sans la moindre foulée parasite. Le jeune homme le caressa à nouveau tout en montant chacune des foulées du mâle comme s’il s’agissait à chaque fois d’un départ. Puissant dans son mouvement, Wolfgang était fort et difficile à canaliser si bien que Venceslas le maintint sur un cercle. Il utilisait sa jambe intérieure à grand renfort, mobilisant l’attention du cheval tout en travaillant sa souplesse et, forcément, son agilité. Il lui fit alors décrire une diagonale qu’il entrecoupa de deux foulées de trot avant de lui demander un départ au galop à l’autre main. Wolfgang fouailla de la queue avant de s’exécuter, correctement dès le premier essai cette fois. Il se fit plus léger sur la main de son cavalier et plus régulier dans sa foulée. Le monter quand il était si bien disposé était un réel bonheur et un large sourire barrait le visage du blond aux yeux glacés.

Après l’avoir bien incurvé et avoir fait varier l’amplitude de ses cercles, le jeune homme lui demanda de galoper plus fort sur de longues lignes droites avant de le reprendre petit voire tout-petit sur des sections plus courtes. Heureux de pouvoir s’exprimer et de participer à ce qu’il confondait sans doute avec un jeu, Wolfgang manifesta sa bonne humeur en quelques ruades puissantes mais inanimée de mauvaise intention. Venceslas le laissa faire tout en veillant à ce que cela ne reste qu’une expression de la gaieté du mâle. Wolfgang se prit au jeu et s’appliqua. Le travail fourni jusque-là avait été intensif et ponctué de désaccords mais le roux se formait et une telle séance ne pourrait lui être que bénéfique. Venceslas, rattrapé sans doute par les réalités du temps présent, remit son cheval au pas à contrecœur : Wolfgang avait une surprenante aisance dans le travail au galop. Il flatta l’encolure du roux et constata qu’elle était déjà bien mouillée. Il laissa donc son protégé marcher de longues minutes tout en veillant à conserver une certaine activité. L’homme qui montait l’étalon noir était accompagné d’une jeune femme qui s’occupait d’ajuster les hauteurs et finalement, de dresser les obstacles qu’il souhaitait franchir. Elle proposa spontanément son aide à Venceslas, aide qui était la bienvenue.

A la demande du Tchèque, la jeune femme installa un dispositif de barres au sol : elle les installa sur un demi-cercle si bien que selon l’extrémité à laquelle elles seraient franchies, elles seraient plus moins éloignées les unes des autres. Cet exercice simple d’installation allait permettre à Venceslas de travailler aussi bien la locomotion que l’impulsion de son étalon tout en travaillant sa souplesse ainsi que son agilité. C’était un parfait exercice pour un jeune cheval qui, combiné aux cavalettis, lui apprendrait sans nul doute à mettre de la puissance dans sa frappe au sol. Venceslas remercia son aide inopinée puis il remit en avant son étalon sur des exercices trottés. Quand il sentit que Wolfgang était serein et concentré tout en étant sur la main, il le mena sur les barres, optant pour leur centre afin de ne pas contraindre trop fortement et d’entrée le mâle. Il les passa avec aisance, restant au centre et se soumettant docilement au tracé comme à la légère incurvation qu’il imposait. Venceslas répéta plusieurs fois l’exercice et aux deux mains, toujours dans la logique d’équilibrer le travail du mâle.

L’étalon noir prit alors congé et la jeune femme revint vers le blond pour lui demander s’il souhaitait qu’elle lui monte un ou deux petits obstacles. Venceslas la remercia et lui indiqua où elle devait disposer croix, vertical et oxer. Rien de bien haut : ils s’arrêteraient sur une cinquantaine de centimètres. L’objectif était seulement de lui faire passer des barres et de se rencarder un peu sur sa gymnastique et sur ses atouts notamment. La jeune femme s’exécuta donc et pendant ce temps, Venceslas essaya son rouquin au côté le plus large. Le mêle devrait donc s’étendre sur le dispositif tout en conservant son frappé pour éviter de perdre de l’impulsion et de se dérégler. Les premiers passages ne furent pas évidents et le roux toucha régulièrement une barre ou deux. Mécontent et contrarié, Venceslas préféra céder cette fois : le but n’était pas de le dégoûter. Il le remit donc au pas et le laissa souffler avant de repartir sur un bref travail au galop qui lui permit d’expulser un peu de la tension qui le rongeait. Le couple repassa de nouveau au trot et s’engager sur le dispositif. Venceslas le sollicita plus fort dans ses jambes comme dans son bassin et le mâle passa bien les barres. Il l’en récompensa puis cessa immédiatement l’exercice. Il voulait simplement s’arrêter sur la bonne note pour que Wolfgang comprenne ce qui était attendu de lui. Au pas, il l’approcha alors des obstacles en le laissant les regarder. Le roux n’avait pas l’air ému pour deux sous. Il le mit donc au trot et le relança dans son activité. Le vertical et l’oxer était doublé d’une barre d’appel et ils les franchiraient au galop. La croix, elle, n’était que l’avant-goût.

Le couple arriva sur elle au trot et comme Venceslas le présageait, Wolfgang l’enjamba plus qu’il ne la sauta, considérant sans doute sa hauteur comme étant ridicule. Venceslas profita de la réception pour garder le galop de son étalon et il l’engage sur une longue courbe barrée en son milieu par le droit. L’étalon se redressa à l’abord et puissant, il frappa le sol avec détermination : le saut serait plus important que ce qu’aurait nécessité la hauteur. L’étalon, en effet, s’envola avec puissance. Comme son cavalier l’avait envisagé, il n’eut aucun mal à suivre son mouvement et ce bond lui permit d’éprouver les sensations recherchées à l’obstacle. Le coup de jarret du mâle était superbe et son passage de dos n’était pas en reste non plus. La barre n’était pourtant pas assez haute pour l’affirmer mais Venceslas sentait comme un bon présage. Ils abordèrent calmement mais vaillamment l’oxer et fort de sa jeunesse, Wolfgang y alla gaiement. Il existait, pour Venceslas, trois types de sauteurs : ceux qui franchissaient tout, qui avait l’intelligence de la barre et qui se contentait presque de faire le job ; ceux qui étaient parfois un peu émotifs et dont le respect faisait qu’ils se mettaient parfois eux-mêmes en difficulté et enfin, les cœurs vaillants. Eux n’avaient peur de rien et finalement, ils en arrivaient à mieux sauter les gros sauts qui mobilisaient tout de leur force. Le risque, avec cette dernière catégorie, était de tomber dans l’excès. L’excès de puissance comme celui d’assurance. Certains en arrivaient à perdre un eu de ce respect pourtant essentiel en obstacle.

Quoi qu’il en soit, Wolfgang s’était montré aussi agile que confiant et Venceslas le mit une ultime fois au pas. Le mâle avait fourni un effort conséquent et il transpirait à grosses gouttes pourtant, il était complètement serein et détendu, signe qu’il avait bien travaillé. Il baissa son encolure et ses naseaux effleurèrent la piste. Venceslas défit la sangle de deux trous pour le laisser souffler davantage tout en le caressant. Il était largement satisfait de la séance.

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MessageSujet: Re: ♝ AG WOLFGANG   ♝ AG WOLFGANG Icon_minitimeJeu 5 Mai - 21:25


Hé bien ! Quelle séance ! Elle est longue et je l'ai dévorée ! J'imagine que les deux mâles ont du être pas mal fatigués à la sortie. J'ai beaucoup aimé le dispositif avant le saut, ça permet vraiment de travailler le cheval.

1 point cavalier

+2% Soumission
+4% Coup de saut
+3% Puissance
+2% Agilité
+3% complicité
+3% moral
-5% de forme
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MessageSujet: Pluie de flammes.    ♝ AG WOLFGANG Icon_minitimeJeu 12 Mai - 18:10


Pluie de flammes.


Comme il fallait une première fois à tout, Venceslas décida de s’aider du montoir qui se trouvait juste à la sortie des boxes pour se mettre en selle. Quelque peu surpris par cet arrêt, Wolfgang hésita un peu à l’idée de devoir se glisser entre cet objet étrange et le mur bâti de pierres irrégulières. Il se tendit un peu et dansa quelques secondes, faisant une foulée en avant puis une en arrière. Le jeune homme, autoritaire mais juste, coupa court à ses déambulations : il regroupa les rênes dans sa main gauche et les tint fermement le temps de mettre son pieds dans l’étrier afin de se hisser sur le dos court et puissant de l’alezan. Il caressa de façon brève l’encolure rousse du mâle qui avait arrêté de bouger le temps qu’il monte puis, lui abandonnant ses rênes, il l’enjoignit de prendre le pas d’un mouvement de bassin. L’encolure détendue, le bel hanovrien marchait d’une foulée régulière et tonique sans être précipitée. Il tournait parfois les oreilles vers les bosquets qui jonchaient le chemin de part et d’autre mais il avait l’air plutôt calme, ce qui n’était pas plus mal pour une fois. Venceslas profita de cette petite mise en jambe pour vérifier la sangle de son mâle. Entre l’amortisseur et les quelques foulées effectuées, il était certain de pouvoir serrer un peu davantage. L’étalon tourna ses oreilles vers lui au moment il serra mais il ne renâcla pas : depuis qu’il l’avait, le jeune homme avait toujours prêté grande attention à son sanglage, commençant toujours petit pour éviter de lui donner des raisons d’appréhender ce moment. Il n’avait jamais aimé ces chevaux qui, blessés par des brutes qui sanglaient trop fort dès le début, avait développé une certaine agressivité vis-à-vis de l’ajustement roi. Quoi qu’il en soit et comme Wolfgang avait de nouveau mis de la bonne volonté, Venceslas le caressa à nouveau.

Le duo arriva rapidement au manège. Les portes étaient ouvertes, signe que personne ne travaillait à l’intérieur. Le jeune homme s’en assura néanmoins : gêner le travail des autres était la dernière chose qu’il voulait faire. Au moment d’entrer dans le manège, le bel étalon roux rabattit ses oreilles contre sa nuque et partit dans un bond au grand trot, manifestement apeuré. Venceslas se redressa dans sa selle tout en bloquant son dos pour le ralentir et lui faire reprendre le pas. Les rênes tendues, il resta vigilant encore quelques secondes afin de s’assurer que tout était rentré dans l’ordre. Wolfgang marchait de nouveau d’un bon pas régulier comme si rien ne s’était passé. Un peu surpris et sans doute aussi décontenancé par l’attitude de son mâle, Venceslas insista pourtant et il le fit à nouveau passer près des portes. En sortant du coin, l’étalon se tendit tout en redressant son encolure, tenant trop haute sa tête. Bien décidé à régler le problème, Venceslas verrouilla son couloir de rênes et insista lourdement sur sa jambe intérieure qu’il pressa à la sangle du mâle pour le contraindre à passer au plus proche. Le mâle encensa et piaffa mais il céda le premier, imprimant la marque de ses fers au ras de l’espace laissé ouvert. Venceslas le caressa, l’écarta de cette source d’épouvante et vérifia à nouveau son sanglage. Une fois que ce fut chose faite, il le mena à nouveau vers les portes, changeant régulièrement de main. A chaque fois que Wolfgang se tenait tranquille, il l’en félicitait si bien que le mâle passa bientôt sans plus d’appréhension. La détente put enfin se poursuivre.

Même s’il avait déjà travaillé une fois dans le manège, Wolfgang n’en demeurait pas moins un yearling qui était qui plus est un étalon et qui pouvait donc réagir parfois comme tel. Loin de s’en offenser pourtant, Venceslas décida de commencer tranquillement au pas, les rênes bien ajustées, et de faire le tour du manège via différentes figures. Il veilla à passer dans chaque coin et recoin afin que son roux puisse se familiariser avec l’installation. Au fur et à mesure de leurs pérégrinations, le puissant mâle sembla se détendre. Venceslas entama donc son travail sur les voltes, délaissant un tant soit peu les lignes droites et les angles droits. Le jeune homme avait déjà constaté et non sans joie que son hanovrien répondait bien à la jambe intérieure et qu’il s’incurvait sans mal, s’enroulant avec souplesse autour de lui. Il en profita donc pour le mettre dans une attitude basse et ronde ; dans une attitude soumise en somme. Il savait qu’une bonne activité des postérieurs aidait le cheval à garder cette attitude, ce dos rond et ferme. Il le stimula donc plusieurs fois, le reprenant dans ses mains à chaque fois qu’il tentait de fuir en avant plutôt que de s’engager. Wolfgang en sembla un peu contrarié et donna quelques coups de cul rageurs, bottant le pare-botte mais finalement, il laissa son cavalier avoir raison de lui, trouvant sans nul doute une forme de confort dans cet effort qui lui était demandé.

Pressant alors ses talons contre les flancs roux de l’étalon, Venceslas le mit au trot. Le mâle s’ouvrit un peu et patient, son cavalier bougea ses doigts sur les rênes, faisant bouger le mors dans la bouche de son cheval. Wolfgang émit à nouveau quelques protestations, se durcissant dans son dos et jetant sa tête en arrière. Si Venceslas se redressa dans sa selle, il multiplia également les interventions de ses jambes, cherchant à remettre de la cadence dans l’allure du mâle. Furieux d’avoir à travailler, l’étalon piaffait sur place désormais, se traversant à chaque fois qu’ils abordaient un angle. Il était passé d’un jeune animal prometteur et au travail à un beau diable qui semblait en vouloir au monde entier. La tête bien trop haute, le roux donnait un bien piteux spectacle alors que dès que Venceslas concédait de lui laisser un peu de rêne, le mâle prenait le galop de façon impromptue. Plus Venceslas tentait d’agir et plus le mâle se tendait, se fermant à toute tentative de contact voire même de discussion. Excédé par l’attitude de son étalon et surtout dépourvu de solution, le jeune homme décida de les libérer en exhortant l’étalon à prendre le galop. Le rouquin ne se le fit pas dire deux fois et il plongea sa tête vers le sol, pesant de tout son poids sur ses rênes. De nouveau il s’encapuchonnait, laissant Venceslas sur la touche et incapable de le contraindre encore. Comme la dernière fois, le jeune slave utilisa la technique du laisser aller. Il ouvrit ses doigts, détendant les rênes de son étalon qui n’eut alors plus rien sur quoi s’appuyer. Surpris, il se débattit avec son propre corps après avoir roulé quatre foulées déséquilibrées. Il se redressa de lui-même, se portant à nouveau. Doucement, par des actions discontinues et légères, Venceslas entreprit de recréer le contact. D’abord des actions de jambe puis de la tension dans les rênes. Le mâle donna d’énergiques coups de tête sur les côtés et leva par deux fois sa croupe puissante puis, comme Venceslas pianotait sur les rênes, il redescendit en pression et se coula à nouveau dans un moule tranquille et sérieux.

Son cavalier le garda au galop et bien assis dans sa selle, il entreprit le même travail qu’au trot : plusieurs voltes, un engagement des postérieurs, un pli qu’il accentuait ou modérait au niveau de l’encolure. Wolfgang descendait peu à peu, s’engageant avec force et devenant léger sur la main. Ils galopèrent ainsi de longues minutes, jusqu’à ce que l’étalon ne rende les armes finalement. Quand il fut bas et rond et qu’il ronfla des naseaux, Venceslas sut qu’il avait remporté leur bras de fer. Il le fit repasser au pas et le caressa. Son encolure était déjà mouillée. Comme il comptait le faire sauter, il défit son couvre-reins et le déposa sur une des portes du manège. Il s’en voulut de ne pas avoir pensé à installer quelques dispositifs et sauts avant de conduire son mâle au manège. S’apprêtant à l’arrêter pour mettre pied à terre, il fut alors surpris d’entendre une voix derrière lui.

« On dirait bien que vous avez encore besoin de moi, non ? »

Le jeune homme mit quelques secondes avant de répondre, un joli sourire étirant désormais ses lèvres.

« Vous êtes encore venue me sauver ! Cela vous dérangerait-il de m’installer 6 barres au sol à franchir au trot, avec des chandeliers de part et d’autre de la quatrième ? »

La jeune femme acquiesça et pendant qu’elle installait le dispositif, Venceslas laissa son étalon reprendre son souffle. D’une pression de talons il le remit ensuite au trot et le monta avec détermination, le lançant bien rapidement dans une allure de nouveau soutenue. Attentif, le mâle tenait ses oreilles un peu en arrière, à l’écoute des demandes de son cavalier. Une fois bien enclenché, le couple quitta la piste et doubla droit, sans passer pourtant sur les barres. Venceslas voulait d’abord s’assurer de la rectitude de son tracé. Il répéta plusieurs fois l’exercice, veillant toujours à ne pas laisser ralentir son grand alezan. Bien droit entre ses mains et ses jambes, Wolfgang sembla avoir à cœur de bien faire et il trotta avec générosité, s’appliquant à suivre les lignes imaginaires que son cavalier semblait voir pourtant. Le jeune homme le caressa puis il le mena vers les barres. Pour leur éviter toute déconvenue au niveau des foulées, il se mit en équilibre, laissant à Wolfgang une totale liberté de mouvement sans risque de heurt. Comme il s’en doutait, le mâle perdit un peu d’impulsion vers la quatrième barre et il heurta la dernière, négligent. Son cavalier ne s’en formalisa pas : il était jeune et devait apprendre. Il le mena à nouveau sur l’exercice, le montant cette fois plus énergiquement dans son bassin et serrant ses jambes sur ses flancs. Wolfgang se redressa, tendant son corps mais se gainant cette fois. Avec bonheur, Venceslas sentit son dos travailler et il devina tout de la puissance qu’il mettait dans ses mouvements.

Il s’assura que le mâle conservait cette même attitude en passant plusieurs fois le dispositif aux deux mains. Une fois que l’exercice sembla acquis, il demanda à la jeune femme de monter une croix tout en laissant les barres au sol. Wolfgang, marchant au pas, la regarda faire avec intérêt. Impatient, Venceslas le sentit se tendre. Le roux semblait avoir envie de sauter un peu et son cavalier en était satisfait. La croix n’avait rien de bien impressionnant mais elle leur servirait seulement à se chauffer et à s’assurer qu’ils allaient bien au milieu droit et en avant. Au trot, le couple quitta la piste pour fondre droit sur le dispositif. Sur les barres au sol, Wolfgang se grandit, ses oreilles se tendant vers la croix. Puissant, il entreprit de sauter le petit obstacle puis tomba naturellement dans un petit galop à la réception. Venceslas le laissa faire sur cinq foulées puis il le remit au trot avant de toucher la piste. Il entrecoupait parfois l’exercice de figures de manège qu’il demandait soit au galop soit au trot quand, à d’autres moments, il demandait à son mâle de reprendre le pas et de faire une transition pas/arrêt/pas. Le mâle, maintenant qu’il avait laissé parler son impétuosité en début de cours, semblait mieux disposer. Il répondait présent à chaque sollicitation et c’était toujours plus rond et bondissant qu’il évoluait.

Les barres au sol disparurent alors et cédèrent la place à un petit parcours de cinq obstacles dont le plus haut culminait à soixante-dix centimètres. Ce n’était pas grand-chose encore mais le but était la manœuvre plus que le bond. Wolfgang en avait sous le pied et cela, Venceslas le savait. Il ne voulait pas de lui des bonds tout azimut : il voulait de la régularité, de la cadence, de l’assurance et de la technique. Rien, de toutes ces choses-là, ne venait en claquant les doigts et il leur faudrait travailler sans relâche pour les obtenir, les asseoir et les conserver. Après l’avoir laissé marcher au pas pour reprendre un peu son souffle, Venceslas plaça ses aides pour un départ au galop. Wolfgang fouailla de la queue mais prit immédiatement le galop, en équilibre, sans la moindre foulée parasite. Son cavalier le caressa puis augmenta sa cadence en montant volontairement avec son bassin. Une fois satisfait de son allure, il le mena sur le premier saut qui n’était autre que la croix qu’ils avaient passée jusque-là. A son abord, le roux tendit ses oreilles. Son cavalier compta mentalement les trois dernières foulées. Wolfgang sauta sans difficulté, se donnant néanmoins la peine d’articuler son dos même si la hauteur ne l’exigeait pas. Le couple dessina ensuite une petite diagonale sur laquelle Venceslas demanda à son étalon deux foulées de trot pour lui redemander un départ à juste. Ils se présentèrent cette fois devant un droit. Wolfgang fit parler sa puissance : il frappa les dernières foulées et se détacha du sol avec promptitude. Il sauta bien plus haut que la barre ne le sollicitait mais en s’articulant, prouvant à Venceslas qu’il avait eu raison de croire en lui.

Le couple partit ensuite à l’assaut d’un autre vertical puis d’un oxer. De nouveau, le roux donna un gros saut, s’arrondissant au-dessus de la barre. Suivre son mouvement était facile et Venceslas prenait plaisir à le faire sauter. Il n’appréhendait pas, à aucun moment, les réactions que pourraient avec Wolfgang. Malgré son jeune âge, l’étalon hanovrien semblait sûr de lui et il donnait l’impression de savoir comment faire. Il avait, en somme, toute la confiance de son cavalier qui s’en mordrait peut-être un jour les doigts ceci-dit. Ils finirent en sautant à nouveau un vertical et comprenant qu’il s’agissait du dernier saut, le roux lança une puissante ruade pour manifester sa joie. Venceslas, de son côté, le flatta généreusement. Il le garda au galop mais retrouva le cuir confortable de sa selle. Il bloqua un peu le mouvement de son bassin et s’appliqua à reprendre son étalon, mobilisant son dos. Wolfgang résista un peu, trop content de galoper pleine balle mais peu à peu, il se résolut à diminuer la cadence. Soumis et aux ordres, l’encolure du mâle qui ne demandait qu’à s’étoffer dessinait un bel arc de cercle alors qu’il se tenait rond comme au début de leur travail. Il était réellement magnifique et affolant d’agilité comme de puissance. Le jeune homme revint alors au présent et posa ses yeux de glace sur la jeune femme.

« Merci beaucoup, nous vous devons une fière chandelle ! Ah ! Suis-je maladroit … Je me prénomme Venceslas et voici Wolfgang. »

« Enchantée Venceslas. Je m’appelle Jeanne. »

Les jeunes gens se sourirent puis la demoiselle s’effaça, laissant les garçons à leur manège. Venceslas continua de faire marcher son mâle après l’avoir dessanglé. Il lui jeta son couvre-reins sur la croupe afin qu’il ne prenne pas froid. De longues minutes plus tard, il le fit enfin s’arrêter sur le doublé AC et mit pied à terre. Il défit un peu la muserolle croisée de son étalon et le félicita à nouveau. Après avoir remonté ses étriers, ils sortirent de l’installation, des volutes montant du corps frémissant du roux. La séance avait été pour sûr constructive.

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MessageSujet: Re: ♝ AG WOLFGANG   ♝ AG WOLFGANG Icon_minitimeVen 13 Mai - 0:23


J'ai lu ton résumé et c'était vraiment très agréable ! Ta séance est bien décrite et j'aime beaucoup certains termes que tu empruntes pour décrire les actions du cheval. J'ai hâte d'en savoir un peu plus sur l'avancée de Wolfgang et de son cavalier Smile

+ 1 point cavalier

+ 2% agilité
+ 2% puissance
+ 3% soumission
+ 3% coup de saut
+ 3% complicité
+ 3% moral
- 5% forme

MàJ Alice
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MessageSujet: It's a beautiful day.   ♝ AG WOLFGANG Icon_minitimeSam 14 Mai - 14:03


It's a beautiful day.


Le printemps était revenu aussi promptement qu’il avait disparu et la carrière était d’ors et déjà praticable. Quand Venceslas l’avait constaté, un sourire avait étiré ses lèvres. Il avait toujours aimé monter en carrière et sentir le vent caresser son visage ou encore le soleil brûler sa peau. Hommes et bêtes s’éprouvaient contre les éléments et cette impression-là était propre à lui donner des vertiges mortels, vertiges qu’il affectionnait pourtant. Quand il se trouvait sur le dos de sa monture, quand il sentait son dos se tendre sous lui, rien ne pouvait le rendre plus heureux. Il avait donc entrepris de sortir sa jeune monture en carrière. Il avait tout de même pris soin de lui poser son couvre-reins alors que les membres bandés, le mâle s’était montré impatient aux écuries, comme à son habitude. Le couple s’était ensuite dirigé avec entrain vers la carrière, le joli roux piaffant sur le chemin, ses fers sonnant une mélodie étrange dans l’air encore frais. Ils se trouvaient donc là, bien arrêtés sur la ligne du milieu. Venceslas vérifia une fois de plus les équipements de son étalon, s’assurant notamment que l’élastique qui fixait les bandes de travail était bien tendu. Il descendit alors ses étriers après avoir vérifié sa sangle puis s’aidant d’un plot, il se hissa sur le dos puissant mais court du mâle qui ne bougea pas. Une brise de vent souleva alors sa crinière de feu et cette fois, le mâle s’ébroua : le printemps le travaillait et il semblait particulièrement satisfait de se retrouver dehors.

Le cavalier ouvrit simplement ses doigts et le mâle prit le pas. Il marchait l’encolure basse mais d’un pas tonique. Parfois, il braquait son regard sur un coin de la carrière mais il ne commettait jamais d’écart ou autres comportements parasites. Il était globalement à l’écoute de son cavalier qui le laissait trouver son rythme. Quand l’étalon eut plusieurs fois traversé la carrière en tous sens, son cavalier remonta un peu sur les rênes, juste de quoi les tendre un peu. Wolfgang se redressa de lui-même et comme Venceslas l’avait sollicité d’une nouvelle pression de talons, le roux engagea davantage ses postérieurs, adoptant une allure de suite plus rebondie. Quand ils étaient sur la piste, Venceslas forçait de sa jambe intérieure pour le pousser à faire les coins ; quand ils évoluaient hors-piste, le jeune homme s’efforçait de garder des trajectoires rectilignes et d’user de ses aides extérieures pour décoller le mâle de la piste. Une fois qu’il l’eut en avant et qu’il fut sûr de sa bonne locomotion, Venceslas lui demanda des grands cercles, en exagérant les aides de l’incurvation. Pour ce faire, il avait cette fois tendu ses rênes et si le beau roux s’était un peu défendu au premier abord, il était désormais sur la main.

Plus ils répétaient l’exercice et plus les automatismes semblaient venir au jeune étalon. Certes, les deux premiers cercles étaient encore souvent discutés et l’étalon hésitait parfois sur la trajectoire ou l’allure mais une fois ces menus détails réglés, l’étalon se montrait généreux dans son pli d’encolure comme dans son dynamisme. Cet exercice simple était prisé des cavaliers : il permettait à ceux qui étaient mal assurés encore de mettre leur cheval sur la main et donc, de lui demander un engagement plus prononcé et les cercles représentaient sans conteste un élément essentiel du dressage des jeunes chevaux. Un exercice bref mais intense permettait de développer leur musculature de façon équilibrée tout en augmentant leur soumission. C’était sans doute un peu pour chacune de ces raisons que Venceslas aimait travailler son étalon sur des tracés courbes mais il avait la retenue de ne pas en abuser : il ne voulait pas que son cheval n’en vienne déjà à se lasser de tourner en rond des heures durant. L’encolure joliment arquée, l’étalon fournissait un réel effort d’engagement sous sa masse et Venceslas le sentait tant sa foulée était vigoureuse. Il lui abandonna eux caresses, espérant le conforter dans son attitude.

Il pressa alors ses talons contre ses flancs et l’étalon prit le trot, fouaillant de sa queue de feu. Il s’était un peu grandi et cela avait arraché un sourire ô combien franc au jeune homme. Plus il le montait et plus il se convainquait que son choix était le bon. Il avait bien entendu déjà imaginé mille fois son futur, lui inventant des rêves de gloire et de conquête. Soudain, l’étalon plaqua ses oreilles contre son crâne et décocha une puissante ruade, le tirant de ses rêveries enfantines. L’étalon repartit ensuite posément au trot, comme si de rien n’était. Venceslas eut un nouveau sourire : Wolfgang n’oubliait jamais de se manifester et quand il lui arrivait de partir trop loin dans ses délires, le mâle le faisait toujours revenir sur terre. Quoi qu’il en soit, le couple poursuivit son travail au trot, sans trop de heurt. Ils reprirent d’abord les tracés rectilignes et si parfois Venceslas demandait à son étalon de sortir ses épaules, il le faisait toujours en longeant les barrières, afin d’avoir un point de repère. Ouvrant généreusement sa main intérieure et actionnant sa jambe intérieure à la sangle, Venceslas demanda à son mâle de s’incurver à nouveau. Il régulait ses épaules et veillait à ce qu’il ne dérape pas en gardant sa rêne extérieure bien tendue. Pour s’assurer de la soumission et de l’agilité de son cheval, il entreprit de mobiliser ses hanches. Il recula sa jambe extérieure et pressa le flanc de l’étalon qui résista à nouveau un peu mais qui céda finalement rapidement. Il le garda hanches en dedans sur peut-être six foulées puis le laissa, le caressant. Il le relança ensuite dans son trot avant de redemander le même exercice mais les hanches en dehors cette fois. Pour qu’il soit plus confortable dans l’exercice, Venceslas fit danser ses doigts sur les rênes, l’invitant à céder dans sa mâchoire et dans sa nuque. Un peu hésitant d’abord, l’étalon se laissa convaincre et sembla ne pas le regretter.

C’était une réelle vague de bien être qui venait de l’envahir et Venceslas le ressentit aussitôt : Wolfgang fut soudain plus léger sur la main tout en étant plus bondissant. Il accéléra un peu l’allure mais sans courir et ses membres le portaient sans difficulté ou presque. Il semblait flotter au-dessus du sol tant il trottait haut et aérien. Plus qu’heureux, Venceslas décida de faire un peu durer le plaisir et le mena sur des tracés bien plus longs, le laissant s’exprimer un peu. Agile et souple, Wolfgang semblait avoir une belle amplitude de foulée. Son cavalier avait pourtant appris que l’un des drames des chevaux espagnols était que leurs allongés étaient surexploités durant leur jeunesse si bien qu’ils les perdaient en grandissant, trop usés déjà. Il voulait donc préserver son rouquin et de toute façon, aucun couple ne pouvait raisonnablement prétendre à un bel allongé sans un beau rassemblé d’abord. L’étalon, totalement décontracté, soufflait bruyamment, témoignant de son confort. Cela rendait heureux le jeune homme qui dût néanmoins se résoudre à le faire repasser au pas. Il le félicita plusieurs fois et constata que son encolure était déjà moite. Mine de rien, ces petits exercices de gymnastique et d’assouplissement le mobilisaient réellement mais une telle sudation sur l’encolure, les épaules et le début des flancs manifestait un travail utile. Venceslas profita de ce retour au calme pour défaire son couvre-reins et le poser sur une barrière. Rênes longues, le mâle marchait encore avec énergie, tenant sa tête basse pourtant mais simplement par confort.

Pour renforcer un peu la soumission de l’étalon mais aussi leur synchronisation, Venceslas décida d’un exercice tout simple mais pourtant utile. Il le remit au trot sur la piste, l’invitant à trotter avec énergie. Il entreprit alors de lui demander des doublés dans la largeur. Les premières fois, il le garda au trot, veillant seulement à qu’il ne perde rien de sa cadence ni de son énergie. Il dût lui toucher plusieurs fois la croupe ce qui le contraria : il frappa ses flancs de sa queue de flammes et tourna ses oreilles en arrière mais de bonne grâce, il répondit présent. Une fois que Wolfgang comprit qu’il ne devait pas ralentir, Venceslas passa des transitions au pas. Il les faisait au milieu de ses doublés, seulement pour trois foulées, puis il demandait le trot. Cela mobilisait les muscles de Wolfgang qui n’était pas particulièrement enchanté à l’idée si bien que les premiers départs furent houleux. Le mâle mettait de la nonchalance dans son mouvement et semblait toujours en retard. Venceslas, ferme mais juste, usa à nouveau de son stick. Il eut le droit à une puissante ruade et déterminé à ne pas le laisser faire, il le toucha à nouveau, jusqu’à ce qu’il cesse de lever la croupe. Il poursuivit ensuite son exercice. Le cheval transpirait bien et son cavalier le remit au pas quelques minutes pour lui laisser le temps de souffler.

Une fois cette courte pause consommée, Venceslas remonta sur ses rênes, faisant jouer ses doigts dessus pour faire bouger le mors dans la bouche de son étalon et ainsi l’inciter à se placer. Le mâle, déjà bien disposé, ne mit que peu de temps à retrouver son attitude juste. Il freina cependant considérablement son allure et Venceslas prit donc le temps de le remettre en avant, sans s’épargner les quelques réactions vexées du roux. Une fois que ce dernier retrouva son pas élastique et allant, Venceslas déplaça ses aides pour un départ au galop. Le mâle se redressa une fois de plus et commença à précipiter son pas si bien que Venceslas cessa pour le reprendre et le remettre dans une attitude basse et ronde, dans une attitude de soumission et d’écoute. Il déplaça à nouveau ses aides et cette fois, le mâle attendit d’en recevoir l’ordre pour prendre le galop. Il partit une fois de plus par prise d’équilibre : il avait considérablement progressé dans son départ et Venceslas l’en félicita. Il le laissa prendre de la vitesse tout en l’installant sur un cercle sur lequel il le tint dans un galop régulier. Il dessina un huit de chiffre, reprenant le trot le temps de changer de cercle, ce qui lui permit également de changer de pied. Wolfgang partit correctement de suite et il le laissa à nouveau galoper un peu fort, pour que la séance ne rime pas qu’avec « contrainte ». Une fois que le roux se fut bien dépensé, Venceslas lui redemanda une transition vers le trot. Il reprit l’exercice des doublés mais en demandant cette fois un départ au galop et gardant l’allure sur six foulées avant de retomber au trot et de recommencer. Il le fit au deux mains puis, quand il estima avoir équilibré le travail, il demanda à son étalon le pas final. Il flatta après avoir dessanglé et il le laissa marcher de longues minutes alors que le soleil printanier faisait de sa robe une étincelle vivante.

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MessageSujet: Re: ♝ AG WOLFGANG   ♝ AG WOLFGANG Icon_minitimeDim 15 Mai - 12:19


Encore une séance fortement positive pour l'équidé ! Wolfgang met vraiment du sien malgré son jeune âge c'est top !

1 point cavalier

+6% Soumission
+4% de trot
+2% de galop
+4% complicité
+5% moral
-5% de forme
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