Marius est le poney de jeux par excellence. Malgré sa petite taille, il bénéficie d'un mental de petit guerrier et n'hésite pas à se confronter aux plus grands si besoin. Agile et souple, il se faufile sans problème dans tous les recoins. Aimant la compagnie équine, il se comporte très bien avec ses congénères ce qui est un atout dans une équipe. Même s'il est encore un peu jeune, Marius est assez facile à se faire à sa main car le poney est généreux et pardonne facilement à son cavalier. Il est également un partenaire de choix pour les balades grâce à son pied sûr et à son mental froid. A pied, Marius n'accorde pas beaucoup d'importance à son cavalier et a tendance à ne pas faire attention où il pose ses pieds. Cependant, il est très intelligent et malin et adore apprendre de nouvelles choses. Gare aux sacs mal fermés, Marius adore les fouiner
Les sabots de Marius claquaient doucemen contre le chemin de terre menant aux prairies. Le sol était enneigé et je pris garde à ne pas glisser. Lui ne semblait n'avoir aucun soucis et gardait la tête haute, en expression de défis presque. Je caressai son encolure puissante avant de reprendre notre marche. Blanches et silencieuses, les prairies étaient aussi vides de chevaux, personne ne souhaitait prendre le risque que leur équidé ne glisse et se casse quelque chose. Pour ma part, je savais que rien ne ferait plus plaisir à Marius que de galoper dans la poudreuse. Je faisais confiance à son côté rustique et son pied sûr mais surtout à ses origines. Avant de le diriger au pré, j'étais passée dans la chaleur des écuries afin de le vêtir d’une couverture d'extérieur. Il avait beau être rustique, je l’avais couvert depuis les fraîches températures l’ayant aussi tondu afin qu’il ne transpire pas trop lors du travail
Après être entrée dans le pré accompagnée de l'étalon qui commençait déjà à tirer et à me faire sentir son besoin de se défouler, je fermais soigneusement la barrière derrière moi avant de retirer le licol de l'étalon. Ce dernier recula fortement puis pivota avant de partir au petit trot loin de moi, il était sûrement effrayé que je change d'idée et le prive de ce petit moment de liberté. Je le regardai monter fortement ses jambes alors qu’il s'enfonçait dans la neige fraîche et qu’il allait toujours plus loin dans le pré. Finalement il commença à gratter avec son sabot, essayant de trouver quelques brins d'herbe pour sa gourmandise. Je décidai alors de le laisser tranquille et c'est à contre coeur que je m’éloignai du pré et du petit cheval.